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Mélanie Bruniaux

"A casa del Podestà" la storia di/l'histoire di Carlos part 1

In seguito al concerto "A Casa del Podesta" del 23 Marzo del virtual tour "Arpeggiando in Diretta", ho chiesto al pubblico di inventare la fine della storia raccontata durante il concerto. Se volete anche voi cimentarvi nel finire il racconto potete mandarmi i vostri racconti via mail animakeltia@gmail.com saranno letti e tradotti poi pubblicati con il vostro accordo sul blog!

Suite au concert "A Casa del Podesta" du 23 mars de la visite virtuelle "Arpeggiando in Diretta", j'ai demandé au public d'inventer la fin de l'histoire racontée lors du concert. Si vous souhaitez également participer à cet échange litéraire, vous pouvez m'envoyer vos histoires par email (animakeltia@gmail.com, elles seront lues et traduites, puis publiées avec votre accord sur le blog!

Per l'inizio della storia/Pour le début de l'histoire: https://www.animakeltia.com/post/a-casa-del-podesta-le-storie-dal-publico

Ecco la prima parte del seguito della storia di Carlos/Voici la première partie de la suite de l'histoire de Carlos:


Leonardo, le fils du capitaine, s'apprêtait. Sa famille, les Almanir, avait l'honneur d'être invitées au bal pour la naissance de la fille du gouverneur. Une immense opportunité, mais la joie du jeune n’était pas due à cette dernière. Non, elle se devait à son autre fille : Margueritha. Elle avait capté son attention déjà depuis un moment lors de ses gardes, quand elle se baladait, curieuse, autour de la caserne. Les moments de distraction provoqués par le papillonnement de la belle lui avaient coûté des coups de bâton bien placés pendant les entraînements. À vrai dire, il n’était pas difficile de ne pas la regarder.


Le capitaine, quand à lui, s'était aperçu de l'intérêt de son fils pour la jeune femme. Cependant, il comptait sur la bonne éducation de Margueritha pour garder les pieds sur terre. Par conséquent, il espérait que tout se passerait bien pendant le bal, car l’amour n’était pas le bienvenu dans une famille de si haut rang. Une union qui ne rapportait pas de bénéfice n’était pas dans les intérêts du gouverneur. À l’évidence, l’unique opportunité pour les deux tourtereaux se révélait de tomber ensemble au tirage au sort pour la danse du Mât de mai à l'occasion de la fête. Ce qui était peu probable et difficile à concevoir.


Ce jour-là, le palais avait été décoré de jolies couleurs tel, un printemps en pleine floraison, rappelant la nouvelle-née qui portait le nom de Flora. Malgré l’événement lié à la petite, tous patientaient le fameux tirage au sort qui, par miracle, annonça une bonne nouvelle. Le destin avait tissé un fil entre les vies de Leonardo et Margueritha : c’était indéniable. Dès que les premières notes furent jouées, les jeunes amoureux se touchèrent et ne se quittèrent plus une seconde de toute la soirée. Le bal semblait sans fin tant le temps paraissait suspendu autour d'eux. À la fin de la soirée l’amour de Leonardo prit alors le pas sur sa patience. Il savait qu'il pouvait faire la cour à la jeune femme pendant un an mais sa témérité le poussa à demander au gouverneur la main de sa fille. Mais, ce dernier n’avait pas un autre choix que de refuser poliment, se pliant au protocole. Cette nuit-là, Margueritha pleura toutes les larmes de son corps, même pas sa tante Francesca ne parvint pas à consoler son grand chagrin. Seul lui restait l'espoir qu'ils aient encore le droit de se voir.


L'idée d'un amour interdit hantait les jours et les nuits des jeunes amants et un plan de fuite naquit dans leurs têtes. Leonardo envisagea de demander à son oncle, un commerçant sefardim de passage en Venise, de les embarquer dans son bateau de retour à son pays d'origine. Malheureusement l’homme déclina cette proposition foireuse, car il était trop occupé. L'équipage s'acharnait pour que tout soit prêt pour lever l'ancre à l'aube. Cela donna tout de même une idée au jeune amant. Le même après-midi, Leonardo glissa une note sous la porte de Margueritha en précisant comment s'échapper durant la relève de la garde... (la suite le prochain vendredi).

CARLOS



Leonardo, il figlio del capitano, si stava preparando. La sua famiglia, Gli Almanir, ha avuto l'onore di essere stata invitata al ballo per la nascita della figlia del governatore. Un'enorme opportunità, ma la gioia del giovane non era dovuta ad essa. No, lo doveva all'altra figlia: Margueritha. Aveva già attirato la sua attenzione per un po 'durante le sue guardie, mentre passeggiava incuriosita intorno alla caserma. I momenti di distrazione causati dallo svolazzare della giovane gli erano costati colpi di bastone durante l'allenamento. In effetti, era difficile stato difficile non guardarla.


Il capitano, nel frattempo, aveva notato l'interesse di suo figlio per la giovane donna. Tuttavia, contò sulla buona educazione di Margueritha per tenere i piedi per terra. Pertanto, sperava che tutto andasse bene durante il ballo, perché l'amore non era il benvenuto in una famiglia di così alto livello. Un'unione non dichiarata non era nell'interesse del governatore. Ovviamente, l'unica occasione per i due piccioncini sarebbe stata quella di ritrovarsi insieme nel sorteggio per la danza del Palo di Maggio in occasione della celebrazione. Il che era era poco probabile e difficile da immaginare.


Quel giorno, il palazzo era stato decorato con dei bei colori, come una primavera in piena fioritura, che ricordava la neonata che portava il nome di Flora. Nonostante l'evento legato alla nascita della bambina, tutti stavano aspettando il famoso sorteggio che, miracolosamente, annunciò una buona notizia. Il destino aveva intrecciato un filo tra le vite di Leonardo e Margueritha: era innegabile. Appena le prime note rieccheggiarono nell’aria, i giovani s’innamorarono e mai si lasciarono per tutta la serata. Il Ballo sembrava infinito mentre il tempo sembrava sospeso intorno a loro. Alla fine della serata, l'amore di Leonardo ebbe la precedenza sulla sua pazienza. Sapeva di poter corteggiare la giovane donna per un anno, ma la sua impetuosita lo portò a chiedere subito al governatore la mano di sua figlia. Ma quest'ultimo non aveva altra scelta che rifiutare educatamente, piegandosi al protocollo. Quella notte Margueritha pianse tutte le lacrime del suo corpo, nemmeno sua zia Francesca riuscì a consolare il suo grande dolore. Solo lui sperava che avessero ancora il diritto di vedersi.


L'idea di un amore proibito perseguitava i giorni e le notti dei giovani amanti e un piano di fuga era nato nelle loro teste. Leonardo pensò di chiedere a suo zio, un mercante di Sefardim di passaggio a Venezia, di riportarli con la sua barca nel suo paese d'origine. Sfortunatamente l'uomo rifiuto questa proposta, perché era troppo impegnato. L'equipaggio lavoro duramente per levare l'ancora all'alba. Il che diede un'idea al giovane amante. Lo stesso pomeriggio, Leonardo fece scivolare un biglietto sotto la porta di Margueritha specificando come fuggire durante il cambio della guardia... (la seconda parte venerdi prossimo!)

CARLOS


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