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Anima Keltia

Yule o Alban Arthuan


Il solstizio d'inverno si festeggia il 21 dicembre ed è il giorno più breve dell'anno, il giorno in cui il sole tocca il punto più basso dell’orizzonte. Ma come si festeggiava nell'Antichità? Le nostre tradizioni natalizie hanno conservato qualcosa dei riti pagani?

Le solstice d'hiver est le jour le plus court de l'année, le jour où le soleil touche le point le plus bas de l'horizon. Comment les celtes fetaient-ils ce moment important? Nos traditions de Noel conservent-elles des traces des rites paiens?

Nell'Antichità il solstizio d’inverno era un’importante festività dei popoli pagani, le celebrazioni si prolungavano per più giorni dal 21 dicembre al 2 gennaio circa. Veniva chiamato anche Mezz’inverno, Alban Arthuan, Yule, Sol Invictus, …. Yule deriva dalla parola anglosassone “Yula”, che significa “ruota” e si riferisce alla Ruota dell’Anno. Per le popolazioni anglosassoni il solstizio marcava l’inizio del nuovo anno. Alban Arthuan è un termine che ha un’origine druidica, deriva da una Raccolta il “Codice Segreto dei Bardi” che contiene antichi aforismi e detti dei Bardi d’Irlanda e Galles. Indica la rinascita del dio Sole. il termine Alban designa le Feste di Luce. Il termine Arthuan potrebbe essere riferito a re Artù . La legenda narra che fosse nato il giorno del Solstizio d'Inverno. Simboleggia il Re del Mondo, il sovrano dello spirito e del tempo, vertice del mondo terreno, simbolo di reincarnazione portatore di benefici e grandi doni.

Dans L’Antiquité, le solstice d'hiver était une fête païenne importante, les célébrations duraient plusieurs jours du 21 Décembre au 2 Janvier. Il était aussi appelé Mezz'inverno, Alban Arthuan, Yule, Sol Invictus, .... Yule vient du mot anglo-saxon "Yula", qui signifie «roue» et se réfère à la roue de l'année. Pour les Anglo-Saxons le solstice marquait le début de la nouvelle année. Alban Arthuan est un terme qui a une origine druidique, cité dans le "Code Secret des Bardes" qui contient des aphorismes et dictons des bardes de l'Irlande et du Pays de Galles. Il indique la renaissance du dieu du soleil. Le terme Alban désigne la fête de la lumière. Le mot Arthuan est lié au roi Arthur. La légende veut que Arthur soit né le jour du solstice d'hiver. Il symbolise le roi du monde, souverain de l'esprit et du temps, le sommet du monde terrestre, un symbole de la réincarnation porteur de bienfaits et cadeaux.

Se i celti e i popoli del nord festeggiavano Yule o Alban Arthuan, la festa del solstizio prendeva il nome di Saturnalia nell’antica Roma ed diventò nel medioevo il Natale. Quando il Cristianesimo si diffuse, le preesistenti ricorrenze festive si conservarono ma gli antichi riti acquisirono un nuovo significato. Avendo adottato il calendario solare romano, la chiesa celebrò la nascita di Gesù al solstizio d’inverno, già “dies natalis Soli Invicti” il giorno di rinascita del Sole Invitto.. "è nell'oscurità che la vita si riposa e si prepara per rinascere, così come il seme, o la radice, riposa nell'oscurità della terra prima di dar vita a una nuova pianta, o come gli umani e gli animali si formano nell'oscurità del grembo materno prima di nascere, di venire alla luce".


Si les Celtes et les peuples du Nord célébraient Yule ou Alban Arthuan, les romains fêtaient les Saturnales qui au Moyen Age devinrent Noël. Lorsque le christianisme se propagea, les célébrations pré-existantes ont été conservées, mais les rites anciens acquerirent un sens nouveau. Ayant adopté le calendrier solaire romain, l'église a défini la naissance de Jésus au solstice d'hiver, déjà "Dies Natalis Soli Invicti" le jour de la renaissance du Soleil Invaincu .. "c’est dans l'obscurité que la vie se repose et se prépare pour renaitre, la semence et la racine, repose dans l'obscurité de la terre avant de donner naissance à une nouvelle plante, de même que les humains et les animaux se forment dans l'obscurité de l'utérus avant la naissance " .

I pagani festeggiavano l'avvento del Sole Bambino bruciando un ceppo ornato di nastri, grano e spruzzato con sidro nel fuoco acceso con un frammento del ciocco dell’anno precedente, conservato appositamente. Il ceppo proteggeva la casa dalle forze maligne, dai fulmini e dagli incendi. Le sue ceneri erano gettate nei pozzi per purificarli, sparse nei campi per renderli più fertili, mescolate al cibo degli animali per eliminare i parassiti. Sempre dall’antico ciocco deriva il tronchetto di Natale, tipico dolce natalizio.

Les païens célèbrent l'avènement de l’Enfant Soleil en brûlant une souche ornée de rubans, de blé et aspergée de cidre dans le feu sacré allumé avec un fragment de buche de l'année précédente. La souche protège la maison des forces du mal, de la foudre et des incendies. Ses cendres étaient répandues sur les champs pour les rendre plus fertiles, jetées dans les puits pour en purifier les eaux, utilisées dans les potions pour éliminer les parasites des animaux. Toujours est-il que la bûche de Noël dérive de cette tradition.

Presso i celti si celebrava il rito in modo particolare, le donne aspettavano nell’oscurità l’arrivo degli uomini che portavano la luce , le candele con cui era acceso il fuoco attorno al quale si danzava. Durante la celebrazione al fuoco venivano distribuito il vischio le cui bacche bianche rappresentavano la luce e ha poteri magici di guarigione e fertilità. Si tratta di una celebrazione intima, pieno di affetto, condivisione e festeggiamento con gli amici intimi e i familiari.

Les Celtes célébraient le solstice avec un rite particulier, les femmes attendaient dans l'obscurité l'arrivée des hommes qui portaient la lumière, les bougies avec lesquelles ils allumaient le feu sacré autour duquel l’on dansait Au cours de la célébration du feu, on distribuait du gui dont les baies blanches représentaient la lumière. Cette plante possède des pouvoirs magiques de guérison et fertilité. C’est une célébration intime, pleine d'affection, de partage avec les amis et la famille.

Durante i banchetti si sacrificava un cinghiale in onore del Dio della fertilità Freyr. Era usanza scambiarsi piccoli doni che esprimono l’energia dello spirito, rendendo omaggio al nuovo anno e affermando legami di amore e comunità come biscotti, oggetti utili fatti a mano,... Oggi questa tradizione perdura nelle figure di San Nicola, Santa Lucia, Gesù Bambino e la Befana. La moderna usanza dello scambio di doni deriva anch’essa dalla tradizione degli antenati pagani, che dedicavano offerte simboliche agli dèi appendendole al l’albero di Yule. Decorare l’albero di Natale ha origine pagana. Le decorazioni appese ai rami simboleggiano la presenza nel cielo di sole, luna e stelle, e rappresentano anche le anime delle persone che sono morte nell’anno precedente e sono in viaggio verso la Luce. Ancora oggi nella festa di natale si ritrovano alcuni simboli della festa pagana come l’agrifoglio, il vischio, i rami di abete, piante sempre verdi e che racchiudono in loro lo spirito della vita negli oscuri mesi invernali. Secondo le leggende irlandesi, l’agrifoglio è in grado di produrre incantesimi notevoli. Il suo potere contro le forze ostili è così grande che i Celti lo portavano con sé perfino in battaglia e molti carri da guerra erano costruiti con il suo legno. Il vischio è di buon augurio. L’usanza di appenderlo sull’uscio o in casa risale ai Celti. Pianta sacra giunta dal cielo, dono degli déi poteva essere raccolta soltanto dai druidi, con un falcetto d’oro. Il vischio non ha radici a contatto con la terra e cresce su un’altra pianta, pertanto non deve mai toccare terra nemmeno dopo essere stato raccolto. Le sono attribuite molte proprietà curative.

Pendant les banquets, un sanglier était sacrifié en l'honneur du Dieu de la fertilité Freyr. Il était coutume de s'échanger de petits cadeaux qui exprimaient l'énergie de l'esprit, rendaient hommage à la nouvelle année et d'affirmaient les liens d'amour et de communauté, ... Aujourd'hui, cette tradition se poursuit dans les figures de Saint-Nicolas, Sainte-Lucie, l’enfant Jésus et l'Epiphanie. La coutume moderne de l'échange de cadeaux découle également de la tradition des ancêtres païens, qui consacraient des offrandes symboliques aux dieux en les pendant à l'arbre de Noël. La décoration de l'arbre de Noël est d'origine païenne. Les ornements accrochés aux branches symbolisent la présence dans le ciel du soleil, de la lune et des étoiles, et représentent aussi les âmes des gens qui sont morts au cours de l'année précédente et qui sont sur le chemin de la Lumière. Même aujourd'hui, dans la fête de Noël on peut trouver des symboles païens comme le houx, le gui, les branches de sapin, toutes des plantes à feuilles persistantes, qui contiennent en eux l'esprit de la vie dans les mois sombres de l'hiver. Selon la légende irlandaise, le houx est magique. Sa puissance contre les forces hostiles est si grande que les Celtes en portait avec eux, durant la bataille et de nombreux chars étaient construits avec son bois. Le gui est un bon présage. La coutume de l'accrocher sur la porte ou dans la maison remonte aux Celtes. Plante sacrée venue du ciel, ce cadeau des dieux pouvait être récolté uniquement par les druides, avec une faucille d'or. Il n'a pas de racines en contact avec la terre et se développe sur une autre plante, donc il ne doit jamais toucher le sol, même après avoir été ramassé. Le gui possède beaucoup de propriétés curatives.

Sources:

http://www.trigallia.com/solstizio_inverno.asp

http://guide.supereva.it/druidismo/interventi/2004/12/189681.shtml

http://www.fronteverde.net/solstizio_inverno.htm

https://en.wikipedia.org/wiki/Yule

Emma Restall Orr, I principi del druidismo, Armenia ed. , 1999, p. 111-112

Philip Carr Gomm, Riti e misteri dei Druidi, Milano 2000, p. 118

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